Interview de J.K.
Rowling, Stephen King et John Irving, le 02 août 2006, à
New York.
Pour
des raisons de longueur, seuls les passages liés à
J.K. Rowling ont été traduits ; les commentaires et
les questions posées à Stephen King et John Irving
ont quant à eux été laissés de côté.
Kathy Bates
: Merci. Merci beaucoup. Merci et bonsoir. Ce soir, notre
prochain auteur (une pause, tandis que la foule crie et applaudit)
fait un retour très attendu aux Etats-Unis, la première
visite depuis six ans (la foule crie et applaudit encore). Et c’est
pourquoi en ce moment je me sens comme Ed Sullivan quand il allait
présenter les Beatles. Les enfants, pensez à demander
à vos parents ce que veut dire ce que j’ai dit, sur
le chemin du retour (la foule rit). Les Beatles étaient une
bande qu’on appelait Wings.
Mais ce moment-ci
semble en quelque sorte plus important, car avec la Pottermania
(cris de la foule), JK Rowling a réussi à remporter
un exploit que personne ne pensait possible. Transformer une génération
entière d’enfants en fans sauvages, hurleurs et frénétiques
(la foule crie et applaudit). N’oublions pas que l’arrivée
de Harry Potter dans nos magasins s’est faite à un
moment périlleux de notre histoire. Alors même qu’il
semblait que la technologie avait infiltré chaque aspect
de nos vies, les plus exposés étaient nos enfants.
Entre les PC et les PlayStations, les modems et les multiplexes,
nous étions en danger de perdre une génération
entière par les ravages de l’A.D.D.
Puis est apparu un auteur
qui a apprivoisé par un chuchotement la cacophonie. Avec
des mots couchés sur une page, JK Rowling a éloigné
les enfants des écrans vers la quiétude de leur chambre,
et les a emmené dans des endroits où Google ne peut
aller (applaudissements de la foule).
Par chaque livre épais
qu’ils conquéraient, les enfants prenaient suffisamment
de confiance pour lire le suivant. Les livres Harry Potter qui se
multipliaient sur les étagères étaient présentés
comme des trophées. Et au cours des mois pendant lesquels
ils attendaient la publication des tomes suivants, une nouvelle
chose extraordinaire est arrivée à ces nouveaux lecteurs,
ils sont devenus des re-lecteurs. Dévorant encore et encore
le même livre avec le plaisir qu’ils avaient ressenti
la première fois, juste pour l’histoire.
Bien sûr, dans
notre ère de divertissements, il était inévitable
qu’un livre et un héros aussi populaire que Harry ne
fassent leur chemin depuis le livre jusqu’à l’un
de ces écrans. Il y avait ceux qui appréhendaient
le fait que les effets spéciaux du cinéma mettent
un terme au règne du livre, et que les enfants préfèreraient
regarder un monde de sorciers déjà imaginé
plutôt que de concevoir leur propre monde à partir
des pages.
Au contraire,
les légions de Harry se sont précipités au
cinéma, puis sont revenus fidèlement vers
les livres. C’est de cette façon que nous savons –
(pause tandis que la foule applaudit) – c’est de cette
façon que nous savons que le sort de JK Rowling n’était
pas si facile que cela à briser. Que la magie qu’elle
fait apparaître transforme les enfants en lecteurs pour la
vie. Quel est son secret ? C’est ce que nous allons découvrir.
(Une vidéo de
JK Rowling, montrant des passages des films, « Harry Potter
and Me » de la BBC, « The Richard and Judy Show »,
« Saturday Night Live », « The Today Show »
et « BBC Newsnight ».)
(JK Rowling entre au
milieu de la musique, des applaudissements bruyants et des cris
encore plus bruyants)
La foule : Bon
anniversaire !
J.K.
Rowling: Pas de pression alors. Pas de pression. Comme
si je ne ressentais pas suffisamment de pression (la foule rit).
Puisque vous parlez de Beatlemania, je me sens un peu comme Herman
and the Hermits [ndlt : groupe de rock britannique], à
devoir faire sa place après les Stones et les Beatles (la
foule rit). Je me console en me disant que j’ai les chaussures
les plus intéressantes (hurlements et applaudissements de
la foule). Des serpents. Merci.
J’ai noté
que vous aimez Rogue. Vous n’abandonnez jamais espoir, vous,
n’est-ce pas ?
Quoiqu’il
en soit, je vais faire une petite lecture de Harry Potter et
le Prince de Sang-Mêlé (la foule crie). Courte
parce que, selon ma propre expérience, mes lecteurs veulent
que je réponde aux questions et que je raccourcisse cette
partie, donc je répondrai à quelques questions après
avoir fini la lecture.
Elle concerne une partie
de l’histoire où Harry remonte le temps et voit Albus
Dumbledore – un Albus Dumbledore plus jeune – aller
annoncer à un autre célèbre orphelin de Poudlard
qu’il a une place qui lui est réservée dans
cette école (acclamations de la foule). Et vous ne devriez
vraiment pas acclamer cette partie. (rires de la foule). Rogue,
je peux le comprendre, mais – quoiqu’il en soit…
(JK Rowling lit le passage
du chapitre 13 de Harry Potter et le Prince de Sang-Mêlé.)
J.K. Rowling
: Merci. Vous avez peut-être noté, personne
ne m’a dit que le choix de mes lectures était à
vomir. Donc hum (rires de la foule), j’aurais pu choisir un
passage avec les pastilles pour vomir mais je – je ne savais
pas. Quoiqu’il en soit, nous avons quelques questions maintenant.
Christina :
Mon nom est Christina et j’ai 13 ans et je viens de Staten
Island, à New York. Si vous pouviez donner vie à un
personnage des livres Harry Potter, autre que Harry, lequel choisiriez-vous
?
J.K. Rowling
: Si je pouvais donner vie à quelqu’un ?
Christina :
Autre que Harry.
J.K. Rowling
: Autre que Harry. Hum, personnellement, bien que ce soit
une question délicate, Hagrid. Si je pouvais en choisir un
(applaudissements de la foule). Car je pense – je pense que
nous aimerions tous avoir un Hagrid dans notre vie. Quelqu’un
de responsable. Ca serait vraiment bien si je rencontrais un Chrétien
fondamentaliste qui me dirait, « Voulez-vous discuter de ce
sujet avec Hagrid ? » (la foule rit et applaudit).
(A la personne suivante)
Hello.
Inconnu (1)
: J’ai 18 ans et je suis de New York. Ma question est : dans
le Prince de Sang-Mêlé, on dit que Tante Pétunia
rougit bizarrement lorsque Dumbledore annonce que Harry ne reviendra
qu’une seule fois à Privet Drive. Cela signifie-t-il
que Tante Pétunia ressent un amour ou une affection caché
pour Harry et pour le lien qu’il représente avec le
monde de la sorcellerie ? (rires et applaudissements de la foule).
J.K. Rowling
: C’est une excellente question (la foule rit). Et
comme pour toutes les meilleures et les plus intelligentes questions,
il est difficile d’y répondre. Mais je vais répondre
ceci : il y a un peu plus à découvrir au sujet de
Tante Pétunia que ce qui saute aux yeux, et vous le découvrirez
dans le tome sept (la foule hurle et applaudit).
Cory Mayer :
Je m’appelle Cory Mayer et j’ai 9 ans, et je suis de
Bordentown, dans le New Jersey. J’aime vraiment vos livres.
Je ne suis pas un grand lecteur mais vos livres me donnent envie
de lire et ça rend ma maman heureuse (la foule et JK Rowling
rient). Elle aime aussi vos livres. Dans une interview récente,
vous avez insinué que deux personnages principaux meurent
et qu’il est possible que Harry Potter meure aussi. Dumbledore
était-il considéré comme l’un des personnages
principaux, ou alors aurons-nous la chance de le revoir encore une
fois en action ? Puisqu’il est le sorcier le plus puissant
de tous les temps et que Harry Potter lui est tellement loyal, comment
pourrait-il être réellement mort ?
J.K. Rowling
: Ohhhhhhh (Jo met sa tête entre ses bras et la foule
l’acclame et applaudit). Je me sens mal (la foule rit). L’écrivain
britannique Graham Green a dit un jour que chaque écrivain
devait avoir un fragment de glace dans le cœur. Oh non (Jo
a les larmes aux yeux tandis que la foule rit). Je pense que tu
viens peut-être de ruiner ma carrière (la foule rit).
Humm, je ne peux vraiment pas répondre à cette question
car la réponse se trouve dans le tome sept mais… tu
ne devrais pas t’attendre à ce que Dumbledore fasse
comme Gandalf. Disons-le de cette manière. Je suis désolée
(la foule gémit et applaudit).
Salman et Milan
Rushdie : Hello. Nous somme Salman et Milan Rushdie (la foule applaudit).
Humm –
J.K. Rowling
:Je ne suis pas sûre ce que soit juste (la foule
rit). Je pense que vous pourriez être plus doués pour
deviner les intrigues que la plupart. Mais quoiqu’il en soit,
allez-y.
Salman et Milan
Rushdie : Nous avons 9 et 59 ans. Et l’un de nous est doué
pour deviner les intrigues, mais ce n’est pas moi. C’est
la question de Milan et elle est liée en quelque sorte à
la précédente.
J.K. Rowling
: D’accord. Ok.
Salman et Milan
Rushdie : jusqu’aux évènements du tome 6, on
nous a toujours fait comprendre que Rogue avait pu être un
compagnon peu sympathique mais qu’il faisait essentiellement
parti des bons (la foule crie pour approuver).
J.K. Rowling
: Je devine que c’est la question à laquelle
vous voudriez tous que je réponde.
Salman et Milan
Rushdie : Dumbledore lui-même – Dumbledore lui-même
se portait toujours garant de lui.
J.K. Rowling
:Oui.
Salman et Milan
Rushdie : Maintenant on nous dit de façon soudaine que Rogue
est mauvais et qu’il est l’assassin de Dumbledore.
J.K. Rowling
: Hum.
Salman et Milan
Rushdie : Nous ne pouvons pas, ou nous ne voulons pas croire cela
(la foule rit). Notre théorie est que Rogue fait en fait
toujours parti des gentils (applaudissements de la foule). Il en
découle donc que Dumbledore ne peut pas réellement
être mort et que la mort est une ruse concoctée par
Dumbledore et Rogue pour que Voldemort ne soit plus sur ses gardes,
afin que quand Harry et Voldemort en viennent au face-à-face
(la foule rit), Harry puisse avoir plus d’alliés que
lui-même ou Voldemort ne le suspecte. Donc Rogue est-il bon
ou mauvais ? (la foule rit, applaudit et crie et Jo glousse). Selon
nous, tout découle de cela.
J.K. Rowling
: Eh bien, Salman, votre opinion, je dirais, est…
bonne. Mais je vois que j’ai besoin d’être un
peu plus explicite et d’affirmer que Dumbledore est définitivement…
mort (la foule halète). Et je sais – je sais qu’il
y a un site internet entier qui dit – son nom est DumbledoreIsNotDead.com
donc humm, j’imagine qu’ils ne sont pas très
heureux maintenant (la foule rit). Mais je pense que j’ai
besoin – vous avez besoin – vous avez tous besoin de
passer par les cinq stades de la douleur (la foule rit), et je vous
aide simplement à passer le stade du déni. Je ne me
rappelle plus le reste. Ca peut être dû à la
colère donc je pense qu’il vaut mieux en rester là.
Merci (la foule applaudit).
J’ai maintenant
l’honneur d’inviter mes camarades écrivains sur
la scène (applaudissements de la foule). Je ne me sens pas
digne d’eux. Voici donc Stephen King et John Irving (applaudissements
de la foule).
Stephen King
: Et je voudrais vous demander d’accueillir le modérateur
qui nous permettra de répondre à quelques questions
du public, Soledad O’Brien, qui est l’invité
de CNN’s America Morning (la foule applaudit).
Soledad O’Bien
: Nous avons beaucoup de questions mais pour commencer,
un très grand merci à chacune des personnes qui ont
proposé des questions aux auteurs. Nous en avons reçu
plus de 1000 en tout. En fait, puisqu’il y en a eu tellement,
nous avons dû en sélectionner seulement 12 et nous
avons invité ces douze personnes chanceuses à venir
s’asseoir près de la scène, et par conséquent
près des micros. Vous en avez déjà rencontré
quatre, et nous voudrions maintenant écouter ce que les huit
autres sont si impatients de demander à Stephen King, John
Irving et JK Rowling.
[…]
Notre prochaine question est d’Exsan Pre [je suis sincèrement
désolé si votre nom a été mal prononcé]
de Mountaintop, en Pennsylvanie, et elle est pour JK Rowling. Allez-y.
Exsan Pre :
Merci. En tant que bibliothécaire, je voudrais d’abord
vous remercier d’attirer tellement d’élèves
ainsi que d’adultes vers la lecture. Puisque la série
Harry Potter est malheureusement proche de la fin, qu’apportera,
à vous ainsi qu’à vos lecteurs, le futur ? Avez-vous
prévu d’écrire quelque chose dont les élèves
et adultes anxieux attendront la publication ?
J.K. Rowling
: Je pensais que vous alliez m’attaquer à
cause de Madame Pince et je voudrais m’excuser auprès
de vous et des autres bibliothécaires (rires de la foule)
ici présents et mon excuse est toujours que s’ils avaient
eu un bibliothécaire gentil et utile, la moitié de
mon histoire aurait été fichue. Car la réponse
se trouve toujours dans un livre mais Hermione doit aller la trouver.
S’ils avaient eu un bon bibliothécaire, ce problème
aurait été résolu. Donc, désolée.
Hum, j’ai un petit
livre destiné, je pense, à des enfants un peu plus
jeunes, qui est à moitié écrit donc je pourrais
bien revenir à cela une fois que j’aurai fini Harry.
Mais je pense que j’aurai besoin d’une courte période
de deuil. Vous devez me permettre de me remettre de Harry.
Exsan Pre :
Merci beaucoup.
J.K. Rowling
: Merci (applaudissements de la foule)
[...]
Soledad O’Brien : Notre question suivante
est de Martha Hoover. Elle vient de Pennsylvanie et la question
est pour JK Rowling.
Martha Hoover
: Bonsoir. Merci. C’est un honneur. Ce soir, ma question est
: quelle est la question que vos fans ne vous ont jamais posée,
et qu’ils auraient dû ? (rires et applaudissements de
la foule).
J.K. Rowling
: Oh, mon dieu (la foule rit). Comment puis-je répondre
à cela ? Je pense à deux choses qui permettent de
deviner la fin du tome sept (rires de la foule). Etant donné
que je suis allée si loin… depuis 16 ans que je suis
cette voie, j’ai l’impression que je laisserais tout
tomber (rires de la foule). C’est mon impression, en tout
cas, étant donné les efforts nécessaires. Je
pense qu’on m’a posé d’excellentes questions,
c’est juste que le dernier livre contient deux ou trois informations
que vous ne pourriez pas deviner selon moi. Donc hum – je,
hum – je suis désolée.
Vous voyez, les gens
pensent que tout est tellement bien établi dans ma tête.
Mais tout n’est pas si obstinément clair. Par exemple,
cet après-midi je pense que j’ai changé d’avis
sur le titre du tome sept (la foule fait « oohhh »).
J’étais convaincue d’avoir le titre, quand j’ai
pensé soudain, « Non, celui-ci serait mieux, non ?
» en prenant ma douche juste avant de venir ici, donc –
(la foule rit).
Mais vous savez
quoi, je ne vous révèlerez aucune version, car je
ne veux pas – (gémissements de la foule). Oh, allons
! Franchement ! Ne vous ai-je pas déjà donné
suffisamment d’indices ? Je vous ai parlé de Tante
Pétunia. Je vous ai dit que Dumbledore est réellement
(Jo passe un doit sur son cou). Donc j’essaie de vous donner
des indices de réflexion. Quoiqu’il en soit. Je suis
désolée. Je suppose que c’est cette question.
Tout le monde est enchanté que vous ayez posé cette
question. C’est moi qui ai déçu tout le monde,
pas vous. Désolée (soupirs et applaudissements de
la foule).
Soledad
O’Brien : Je vais vous poser la dernière
question et j’aimerais que chacun d’entre vous tente
d’y répondre. Vous pouvez répondre dans l’ordre
que vous voulez. Si vous deviez dîner avec cinq personnages
de n’importe lequel de vos livres – prenez un moment
pour y réfléchir – qui inviteriez-vous, et pourquoi
seraient-ils dans votre liste ? Répondez dans n’importe
quel ordre.
Stephen
King : Cinq personnages, de n’importe lequel de mes
livres ? Chérie, je mange seul. Non… à
toi de répondre (il désigne JK Rowling).
John Irving
: Tu pourrais simplement inviter les morts, comme ça
ils ne viendraient pas (rires de la foule).
Stephen King
: Je mangerais avec Harry, Hermione et Ron, et…
Soledad O’Brien
: Non, non, non. Vos propres livres.
Stephen
King : Et Owen. Je ne sais pas. J’arrive à
penser à des personnages d’autres écrivains
avec qui je mangerais. Et j’arrive à penser à
des personnages d’autres écrivains que je mangerais
(rire hystérique de la foule). Quelqu’un d’autre.
Que quelqu’un d’autre réponde à cette
question.
John Irving
: A votre tour (il fait référence à
JK Rowling).
J.K. Rowling
: Eh bien, je choisirais Harry, pour m’excuser auprès
de lui (rires de la foule). Hum, je choisirais Harry, Ron et Hermione.
Stephen King
: C’est sûr.
J.K. Rowling
: Je – c’est – (la foule crie des noms).
Stephen King
: Hagrid, choisis Hagrid.
J.K. Rowling
:Vous voyez, je sais qui est mort.
Stephen King
: Tu n’as qu’à prétendre que
tu peux les choisir de toute façon.
J.K. Rowling
: Prétendre que je peux choisir n’importe
qui ? Alors je choisirais Dumbledore. Je prendrais Dumbledore, Harry,
Ron, Hermione… et… (la foule hurle des noms) hum, Hagrid.
Je prendrais Hagrid, oui. Et Owen parce qu’il ne prendrait
pas de place (rires de la foule).
John
Irving : Eh bien, j’inviterais peut-être Dr.
Larch car il ne mangerait pas beaucoup. Il est plutôt porté
sur l’éther, vous savez. Il serait à l’aise.
Hum… oui, j’inviterais Owen Meany. Hum… pas de
question. Ceux qui ont lu ces livres ne peuvent pas entièrement
comprendre les liens entre deux personnages, et j’ai, hum,
j’ai interrompu Until I Find You pour écrire
un livre plus court et plus facile, The Fourth Hand et
j’étais conscient, même quand j’écrivais
The Fourth Hand que Patrick Wallingford, le journaliste
dont la main gauche a été mordue par un lion au début
du livre, était un genre de frère plus léger,
moins malfaisant que Jack Burns. Il était plus facile à
vivre que Jack Burns, le personnage principal de Until I Find
You. La différence entre Patrick et Jack, c’est
que j’ai donné à Jack la pire enfance que je
pouvais imaginer et je n’ai donné à Wallingford
aucune enfance du tout. Donc je ne voudrais pas dîner avec
Jack Burns mais pour Wallingford, ce serait amusant, ne serait-ce
que pour le voir manger d’une seule main (rires de la foule).
Et puis je devrais inclure ces trois femmes que j’ai mentionnées
précédemment, Mélanie, Hester et Emma, qui
brûleraient sûrement la maison entière mais ça
serait intéressant de les rencontrer. (applaudissements de
la foule).
Soledad O’Brien
: Merci pour vos réponses et merci à vous
tous pour vos question, et merci pour cette merveilleuse soirée
(applaudissements de la foule).
Stephen King
: Et avant que vous ne partiez, merci également
à Médecins Sans Frontière, à la Fondation
Haven et à tous ceux qui ont rendu cette soirée magique
pour nous. Merci. Merci beaucoup et bonne nuit.
Interview traduite par
Jessica.
Version originale disponible sur le site d' Accio
Quote.
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