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CLIFTON
PARK, N.Y. - Il était une fois une petite
fille qui croyait en la magie, et qui est tombée amoureuse des livres
Harry Potter que sa mère lui lisait.
Son nom était Catie Hoch. Un jour, les docteurs
ont trouvé une tumeur dans ses reins. Elle avait 6 ans. Neuroblastoma, un cancer d'enfant agressif, qui s'est rapidement
diffusé dans son foie, ses poumons et sa colonne vertébrale.
Les chirurgiens lui ont enlevé son rein et ses glandes surrénales, trois
quart de son foie et une partie de ses
poumons. Elle a enduré sept séances de chimiothérapie à haute dose,
des radiation et plusieurs drogues médicales à l'essai.
L'éclat de ses yeux bleus s'est asséché. Elle a perdu ses boucles blondes.
Les traitements l'ont rendue très malade.
« Elle ne s'est jamais plaint, ou demandé « Pourquoi moi ? » », déclare la mère de Catie. « Elle était un rayon de soleil ».
Catie a laissé son père, ses deux jeunes frères et ses amis dans leur
maison de la banlieue d'Albanie pour aller avec sa mère à New York
City recevoir des traitements au Memorial
Sloan-Kettering Cancer Center.
Catie a pris le train pour Penn Station habillée comme Harry Potter. Malade,
effrayée et vivant dans un lieu étrange, Catie a cherché du réconfort
dans les histoires best-seller de J.K.
Rowling, qui parlent du bien triomphant du mal.
Sa mère et elle ont résidé dans une maison Ronald Mc
Donald pendant 18 mois, retournant à la maison le temps d'une visite
toutes les six semaines environ. Elles ont lu tous les livres Harry
Potter, les uns après les autres.
Elles approchaient de la fin du troisième livre de la série, Harry
Potter et le Prisonnier d'Azkaban,
quand les docteurs ont déclaré que Catie était en train de perdre
sa lutte contre le cancer.
Catie avait un voux. Elle voulait que sa mère lui lise le tome quatre,
Harry Potter et la Coupe de Feu. Mais Rowling
était encore en train de l'écrire, et le livre ne devait pas sortir
avant plusieurs mois. Catie n'en avait plus pour aussi longtemps.
Un ami d'un ami a envoyé un e-mail à l'éditeur
de Rowling en Angleterre.
Peu de temps après, un e-mail est arrivé.
« Chère Catie. Je travaille très dur sur le tome quatre en ce moment.
sur un morceau qui met en scène de nouvelles créatures que Hagrid
a achetées pour la classe de Soin des Créatures Magiques. Tu es
une personne extrêmement brave et une vraie Gryffondor.
Avec beaucoup d'amour, J.K. Rowling
(Jo pour tous les Gryffondor). »
Rowling a envoyé à Catie
une peluche en forme de hibou nommée Coquecigrue (un personnage
des livres) pour la Saint Valentin avec une carte. Deux semaines
après la Saint Valentin, Rowling a réécrit.
Catie dictait ses réponses à sa mère, qui les tapait sur leur ordinateur
et les envoyait à l'auteur par e-mail.
Catie y parlait surtout des complexités de l'intrigue de Harry Potter,
sa famille et ses amis. Et Rowling répondait.
"Je t'aime encore plus de me dire de rendre le tome 4 le plus long possible,
car je suis inquiète de la longueur qu'il prend. Tu m'as bien réconfortée.
Avec tout mon amour. Ton amie. Jo XXX"
Catie a défié les prédictions des docteurs et a tenue bon jusqu'à son
anniversaire, en mars. Elle a reçu une carte et des cadeaux de Rowling, un chat en peluche et un livre pour déchiffrer les
rêves.
Le printemps arrivait, et Catie est tombée dans le coma. Quand elle s'est
réveillée, elle a demandé à sa mère d'inviter plusieurs de ses amies.
Catie leur a donné ses poupées américaines.
La fin approchait. La mère de catie a relayé cette information à Rowling dans un e-mail.
Un dimanche après-midi, un coup de fil d'Edinburgh, en Ecosse, est arrivé
pour la maison de Hoch, à Clifton
Park. C'était Rowling. Elle voulait lire
des parties du tome quatre à Catie.
« Nous avons placé Catie sur le divan du salon, et Jo lui a fait une lecture
à travers le téléphone. Le visage de Catie s'est illuminé », se
rappelle sa mère.
Rowling a rappelé trois ou
quatre fois pour lui faire une lecture, mais Catie devenait si mal
en point qu'elle ne pouvait plus recevoir de coup de fil.
Catie est morte le 18 mai 2000. Elle avait 9 ans.
Trois jours plus tard, Rowling a écrit un message
de condoléance.
« Chers Gina et Larry. Je suis encore une fois
en retard. Je viens seulement de recevoir votre message. J'ai prié
pour que Catie guérisse, pour qu'elle aille où elle veut, qu'elle
attende dans la joie et l'absence de douleur que les autres la rejoignent.
Mais il n'y a pas de mots pour exprimer combien je suis désolée.
« Je me considère comme privilégiée d'avoir été en contact avec Catie.
Je peux seulement souhaiter d'être le genre de parent que vous avez
été pour Catie durant sa maladie. Je pleure tellement que j'ai du
mal à écrire. Elle a laissé une empreinte dans mon cour. Avec beaucoup
d'affection, Jo. »
Rowling a continué à écrire
à la famille de Catie dans les semaines qui ont suivi et a partagé
leur sentiment de chagrin et de perte.
« Je relis les e-mails de Catie et la joie brille
dans chacun d'entre eux. S'il vous plait, ne me remerciez pas de
ce que j'ai fait, car je me sens vraiment honorée d'avoir connu
votre fille, même brièvement. Jo XXX »
Les parents de Catie. Gina Peca, une femme d'intérieur,
et Larry Hoch,
un avocat fiscal pour la General Electric
Co. ont créé
une ouvre de charité à but non lucratif en mémoire de Catie.
La Catie Hoch Foundation
a récolté 120 000 dollars en deux ans et a fait des dons à Sloan-Kettering
et aux maisons Ronald Mc Donald à New
York, Boston et Albanie pour aider les enfants atteints de neuroblastoma,
la troisième forme la plus courante de cancer infantile.
La fondation a récemment reçu une surprise, une donation non sollicitée
de 100 000 dollars d'Ecosse. Cela venait de J.K.
Rowling. Et la mère de Catie a raconté son histoire.
Sur le Web : http://www.catiehochfoundation.org.
Copyright (c) 2002, The Associated
Press
Article traduit par Jessica.
Version originale en anglais disponible sur le site de Quick Quote
Quill.
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